Au moins neuf personnes ont été tuées dans l'attaque perpétrée ce week-end par des présumés rebelles ougandais des ADF contre les localités de Ndalya et de Biane dans la nouvelle province de l'Ituri, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).

Bien que le bilan soit revu en hausse après les enquêtes dans les deux villages attaqué, le commandant second de l'armée en Ituri, le colonel Shiko, précise que le bilan définitif de cette incursion n'est pas encore disponible.

Selon le colonel Shiko, ces présumés assaillants rebelles ougandais ont attaqué les deux villages pendant qu'ils fuyaient des militaires de l'armée régulière.

Selon la société civile de Biane, le bilan aurait été plus lourd si les militaires n'étaient pas intervenus pour traquer les assaillants. La plupart de victimes ont été tuées à coup de machettes.

Cette attaque qui est la première dans cette nouvelle province de l'Ituri depuis l'existence des rebelles ADF ougandais sur territoire de la RDC, a provoqué une panique au sein des habitants de Ndalya et de Biane qui ont quitté leurs localités.

Environ 400 personnes déplacées sont déjà enregistrées à Komanda-centre, en provenance de deux localités qui ont été la cible d'attaques des présumés ADF.

Les autorités militaires de la province s'y sont rendues samedi pour rassurer la population locale après ce drame.

Le colonel a précise que les positions militaires ont été renforcées pour sécuriser les habitants de Ndalya et de Biane.

Les rebelles des ADF ougandais ont déjà massacré des milliers de personnes à la machette dans la province du nord-Kivu depuis l'année passée.