Dernière mise à jour à 16h08 le 18/03
Le gouvernement burundais s'en est pris jeudi à certaines confessions religieuses qu'il accuse d'avoir adopté un mauvais comportement et de s'être écartées de leur r?le d'encadrement spirituel des fidèles.
"Nous lan?ons un appel aux responsables de certaines églises reconnues par la loi au Burundi à rompre avec les mauvais comportements dont ils ont fait preuve ces derniers jours", a déclaré dans un communiqué le ministre de l'Intérieur et de la Formation Patriotique, Pascal Barandagiye, au nom du gouvernement.
Il est reproché à certains parmi les responsables religieux d'avoir dévié de leur r?le d'encadrement spirituel des fidèles en proférant des communiqués effroyables qui sèment la zizanie et la désolation au sein de la population et qui prêtent main forte aux fauteurs de trouble et au terrorisme. "Nous voudrions leur dire que le peuple en a assez", a martelé le ministre Pascal Barandagiye.
Le gouvernement reproche à d'autres responsables d'avoir répandu de fausses prophéties poussant ainsi certaines personnes à l'exil et leur demande "d'en arrêter sans tarder".
Il reproche aussi à certains d'entre eux d'avoir tenté de détruire la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) en 2015 et la Commission Vérité et Réconciliation (CVR) très dernièrement en 2016.
Outre les reproches faites à certaines confessions religieuses, le gouvernement s'en est pris aussi dans ce communiqué à des pays "qui sont en train d'activer la guerre au Burundi".