Dernière mise à jour à 08h56 le 26/01
Le Ghana a intensifié sa campagne de lutte et sa vigilance dans les régions affectées par la méningite à pneumocoques, a rapporté lundi un haut responsable de santé.
Ces mesures visent à contenir la propagation de cette maladie car le bilan des victimes continue d'augmenter dans certaines parties du pays.
Le vice-ministre de la Santé, Victor Bampoe, a déclaré que le gouvernement avait alloué 150.000 cedis à la lutte contre cette maladie, qui a fait 32 morts et contaminé 150 autres personnes jusqu'à présent.
Il a exprimé l'espoir que ces crédits et la formation accordée à différents professionnels de santé dans le pays permettraient d'enrayer la propagation de cette infection, ajoutant que son ministère avait mis en place les mesures nécessaires pour éviter que la maladie n'échappe à tout contr?le.
Il a également appelé les patients malades à se signaler rapidement à l'h?pital pour y être soignés de manière précoce.
La méningite est une maladie grave et potentiellement meurtrière provoquée par différentes bactéries, dont les variantes les plus communes sont la méningite à pneumocoques, et les virus neisseria et haemophilus influenzae type B.
C'est une inflammation des méninges, qui enveloppent le cerveau et la moelle spinale, et elle survient le plus souvent à la saison sèche, avec des sympt?mes tels que fièvres, douleurs, maux de tête, perte d'appétit et raideur de la nuque.
Le Ghana a enregistré 1.000 décès dus à une méningite entre 1994 et 1996, et 17.000 personnes ont été affectées.