Dernière mise à jour à 15h52 le 02/10
Le collège électoral en C?te d'Ivoire constitué de 6,3 millions d'électeurs pourra voter dans près de 20.000 bureaux de vote répartis sur le territoire national et à l'étranger dans le cadre de la présidentielle du 25 octobre, a annoncé jeudi la commission en charge de l'organisation des élections.
"La population électorale ressort à 6.300.142 électeurs et est répartie dans 10.335 lieux de vote et 19.841 bureaux de vote", a annoncé le président de la Commission électorale indépendante (CEI),Youssouf Bakayoko, à l'ouverture d'un colloque sur le thème "médias, société civile, groupements et partis politiques pour la prévention des conflits et la reconstruction".
Le nombre total d'inscrits sur la liste électorale est en hausse de l'ordre de 10% par rapport à la liste de 2010 qui en comptait 5.725.722.
"De l'avis des experts en la matière, la liste 2015 respecte mieux les standards internationaux, notamment sur les plans de l'inclusivité et du pourcentage de la population nationale en age de voter figurant sur la liste", a fait savoir M. Bakayoko.
A en croire M. Bakayoko, la Commission a décidé d'introduire "un dispositif d'authentification biométrique de chaque électeur et de collecte et transmission électronique des résultats" pour renforcer la transparence du scrutin.
"Toute chose permettra d'éliminer toute accusation de participation au vote de personnes décédées, de bourrage d'urnes, de camouflage de procès-verbaux", a-t-il assuré, martelant que "tout est mis en ?uvre pour éviter tout conflit avant, pendant et après le scrutin présidentiel".
"Nous ambitionnons d'?uvrer avec détermination, pour la prévention des conflits en cette période électorale et assurer le déroulement du prochain scrutin dans un climat apaisé", a-t-il dit.
Dix candidats dont le président sortant Alassane Ouattara, grand favori du scrutin, vont entrer officiellement en campagne dès le 9 octobre pour deux semaines.
L'élection du 25 octobre doit couronner les efforts du pays pour renouer avec la stabilité, renforcer la réconciliation nationale et préserver un environnement social apaisé après l'élection présidentielle de 2010 qui a occasionné la mort de près de 3.000 personnes.