Il est techniquement impossible d'organiser les élections générales (présidentielles et législatives) à la date prévue du 24 novembre en Guinée-Bissau, a déclaré dimanche à Xinhua, l'adjointe du secrétaire exécutif de la Commission électorale nationale, Katia Lopes.
"Il y a un sérieux obstacle à l'organisation de ces élections, lié à l'inscription des électeurs", a-t-elle précisé, sans toutefois avancer de date.
"L'ensemble du processus dépend du démarrage de l'enregistrement des électeurs", a-elle affirmé. Ce démarrage dépend de la disponibilité des fonds promis par la communauté internationale, mais "la Commission électorale nationale n'a pas re?u jusqu'à présent des fonds pour démarrer ses activités sur le terrain", a expliqué Mme Lopes.
Cette commission estime à cinq millions d'euros le budget pour les prochaines élections qui doivent permettre à la Guinée- Bissau de retrouver une vie constitutionnelle normale après le coup d'Etat militaire du 22 avril 2012.
La Guinée-Bissau, un des pays les plus pauvres du monde, n'a jamais financé sur ses propres ressources les élections depuis l' ouverture du pays à la démocratie 1991. Les scrutins ont toujours bénéficié de l'aide de la communauté internationale.