Les acteurs politiques de l'opposition radicale guinéenne ont opté mardi pour la "chaise vide", lors du démarrage du dialogue politique tenu mardi à Conakry, sous l'égide du collège des facilitateurs dont Said Djinnit, facilitateur désigné par la communauté internationale.
L'absence de l'opposition autour de la table du dialogue s'explique par la non prise en compte de leur exigence de créer un cadre favorable à un dialogue franc et direct en lieu et place d'un simple "forum des partis politiques", a affirmé une source proche de l'opposition.
Par ailleurs, l'opposition a exigé la redéfinition d'un chronogramme de travail assorti d'un ordre du jour, afin de canaliser le cadre de dialogue en prenant en compte les différents points de revendication de l'opposition.
Toutefois, la présence effective et en nombre considérable des leaders politiques de la mouvance présidentielle et ceux des partis centristes, ainsi que le collège des facilitateurs, n'a pas permis de lancer les travaux du dialogue politique du terme et dans un élan de recherche de solution.
La relance de ce dialogue avait pourtant suscité assez d'espoir pour les acteurs politiques et sociaux et chez les populations, seules victimes lors des manifestations violentes et des affrontements dans le pays.