Les paramédicaux des h?pitaux et centres de santé publics du Bénin, notamment les infirmiers, les sages-femmes, les anesthésistes et les techniciens de laboratoire, regroupés au sein de l'Intersyndicale des ressources humaines en santé, ont paralysé depuis ce mardi les h?pitaux et centres de santé publics du pays, par un mouvement de grève, exigeant du gouvernement l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
"A travers notre motion de grève, nous avions décidé en principe à compter de ce mardi 23 septembre, d'une grève sans service minimum, c'est-à-dire d'une opération dénommée +H?pitaux morts+. Mais compte tenu du moratoire demandé par l'exécutif, nous avons décidé de convertir cette opération d'h?pitaux morts, en une grève avec service minimum jusqu'au 3 octobre prochain", a confié à Xinhua, Vincent Ayélodjou, secrétaire général de l' Intersyndicale des ressources humaines en santé (IRHS).
Selon ce responsable syndical, l'IRHS a décidé de la paralysie des h?pitaux et centres de santé publics pour exiger la satisfaction totale d'un certain nombre de revendications, visant à l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
Il s'agit, a-t-il cité, du payement de tous les salaires aux ayants droits, de la prise d'un arrêté interministériel pour la revalorisation de la prime de logement au profit des personnels paramédical et administratif du ministère de la santé et du Centre national hospitalier et universitaire de Cotonou, le payement de la prime de risque et les rappels y afférents à tous, l'achèvement des travaux de reversement au ministère de la santé et du payement du rappel de la prime de motivation au titre de l'année 2007 à tous les ayants droits.