Les pays membres de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT), dont les ministres de la Défense sont en conclave à Niamey sur la sécurité au Sahel, ont décidé mercredi de mettre en place une force armée commune pour lutter contre la secte Boko Haram.
Il s'agit du Cameroun, du Niger, du Nigéria, de la République centrafricaine et du Tchad, plus le Bénin.
Chaque pays contribuera par le déploiement d'un contingent de 700 hommes pour constituer cette force qui aura la tache de continuer la lutte pour éradiquer les problèmes d'insécurité qui se posent aux pays, menacent la paix sociale, portent atteinte à la sécurité des personnes et des biens et hypothèquent le développement économique et social de la sous-région.
La réunion de Niamey répond à une des recommandations de la rencontre des chefs d'Etat de Paris sur la sécurité au Sahel, tenue en mai dernier, et la réunion de Londres organisée en juin dernier pour la lutte contre le terrorisme, contre l'organisation Boko Haram et pour l'éradication de l'insécurité dans l'espace commun du lac Tchad.
Il est à souligner que cet espace fait face aujourd'hui à une situation sécuritaire sans précédent, née principalement de la menace terroriste de l'organisation Boko Haram et autres groupes connexes.