Dernière mise à jour à 16h42 le 21/04
Sur la base de l'analyse de la situation actuelle du nouveau coronavirus dans le monde, les premiers vaccins pourraient être inoculés aux travailleurs de la santé d'ici la fin de l'année pour une utilisation d'urgence, a révélé le 20 avril Gao Fu, directeur du Centre chinois de contr?le et de prévention des maladies, lors d'une cérémonie de bienvenue organisée en l'honneur du personnel médical de retour qui avait été envoyé dans la province du Hubei.
Selon l'Organisation mondiale de la santé, sur la base d'un calendrier normal, la période de disponibilité d'un vaccin est d'au moins 12 à 18 mois, ce qui signifie que le vaccin ne sera développé qu'à la fin de l'année ou au début de l'année prochaine.
Mais compte tenu des tendances mondiales, a noté M. Gao, les premiers vaccins pourraient être administrés aux travailleurs de la santé d'ici la fin de l'année pour une utilisation d'urgence, une fois qu'ils se sont révélés efficaces lors des essais cliniques, ajoutant qu'ils ne seraient pas destiné à un usage grand public.
Les vaccins sont l'un des moyens pour les gens de développer une immunité de groupe, ce qui se produit lorsqu'une partie suffisante d'une population est immunisée contre une maladie spécifique pour pouvoir rendre la propagation d'une personne à l'autre improbable.
? Mais les médicaments et les vaccins mettent du temps à se développer, ce ne sont pas que des paroles ?, a expliqué M. Gao.
La Chine a décidé de cinq options de développement de vaccins COVID-19, dont deux sont entrées dans la deuxième phase des essais cliniques, qui sont développés par l'Institut de produits biologiques de Wuhan du China National Pharmaceutical Group et une unité basée à Beijing de Sinovac Biotech.
Beaucoup se sont tournés vers la perspective d'un vaccin alors que la pandémie de COVID-19 continue de balayer le monde, avec des centaines de milliers de nouvelles infections signalées chaque jour.
Selon les dernières données de l'Université Johns Hopkins, le nombre de cas confirmés a dépassé 2,4 millions dans le monde, le nombre de morts dépassant 160 000.
Par rapport à la norme normale, qui met habituellement de huit à 20 ans pour développer un nouveau vaccin, 18 mois sont déjà considérés comme une vitesse vertigineuse pour lancer un nouveau vaccin.