Les gouvernements locaux chinois ont été exhortés à remplacer les batiments scolaires de mauvaise qualité par des constructions plus résistantes aux tremblements de terre d'ici trois à cinq ans et à s'assurer que chaque élève jouisse d'une table et d'une chaise.
Ces objectifs obligatoires ont été établis mercredi par une circulaire dans laquelle le ministère de l'Education, le ministère des Finances et la Commission nationale du développement et de la réforme ont fixé un certain nombre d'exigences afin d'améliorer l'enseignement dans les écoles primaires et les collèges, particulièrement dans les régions pauvres.
La qualité de construction des batiments scolaires ruraux a été placée sous les feux de l'actualité après le violent séisme survenu en mai 2008. Dans le seul district autonome Qiang de Beichuan, durement touché, le tremblement de terre a rasé plus de 80% des écoles et maternelles, tuant 1.584 élèves.
"Les batiments scolaires nouvellement construits doivent pouvoir faire face à diverses catastrophes, et leur résistance aux séismes doit être supérieure au niveau moyen", indique la circulaire.
Le document, qui comprend 20 exigences minimales, stipule que le nombre d'élèves dans une classe ne peut dépasser 66 et que les internats doivent assurer un lit par élève.
Dans les régions montagneuses faiblement peuplées du pays, le long trajet entre la maison et l'école oblige de nombreux enfants à séjourner en internat durant un semestre. Ils doivent parfois dormir ensemble et sont entassés dans des classes bondées en raison du manque d'enseignants et d'installations.
Soulignant que les gouvernements locaux doivent donner la priorité à ces exigences, la circulaire met cependant en garde contre la construction d'écoles luxueusement équipées.