Un total de 36 faux journalistes impliqués dans sept affaires ont été arrêtés pour fraude, selon le Bureau national de lutte contre la pornographie et les publications illégales.
Ils ont prétendu être journalistes, mais aucun n'avait de qualifications professionnelles, qui doivent être approuvées par l'Administration générale de la presse, de l'édition, de la radiodiffusion, du cinéma et de la télévision (APERCT), a-t-on appris mardi d'un communiqué publié par le bureau.
Le bureau est composé de 29 départements, dont le Département de la communication du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), l'APERCT ainsi que le ministère de la Sécurité publique.
La plupart des suspects ont cherché à obtenir des informations négatives sur les organes du gouvernement et les entreprises en se présentant comme journalistes, et ont ensuite extorqué de l'argent à leurs interlocuteurs en mena?ant de rendre ces informations publiques, a précisé le bureau.
Certains ont même créé des sites Internet ou des magazines illégaux afin de solliciter des annonceurs et de vendre de faux espaces publicitaires.
Dans une affaire dans la province du Shaanxi (nord-ouest), un homme nommé Zhong a employé plus de 20 personnes et leur a donné de fausses cartes de presse. M. Zhong les a incité à extorquer de l'argent aux organes de base du gouvernement et aux entreprises en les mena?ant de dévoiler des informations aux médias. Il a également vendu des fausses cartes de presse à un prix de 3.600 yuans (environ 587 dollars), selon le bureau.
Certains d'entre eux ont été transférés aux organes judiciaires, tandis que les autres font l'objet d'une enquête approfondie par la police, a-t-il ajouté.