Dernière mise à jour à 08h54 le 13/10
A l'heure où le conflit russo-ukrainien s'engage dans une nouvelle escalade et que l'administration américaine de Joe Biden reste plus déterminée que jamais à maintenir son assistance à Kiev, certains républicains du Capitole ont émis des doutes sur les objectifs du gouvernement, si tant est qu'il en ait.
Prédisant un avenir difficile à l'aide humanitaire et sécuritaire des Etats-Unis à l'Ukraine si le Parti républicain regagne la Chambre des représentants lors des prochaines élections de mi-mandat, le quotidien The Hill a cité mercredi Scott Perry, représentant républicain de Pennsylvanie au Congrès, qui a affirmé que l'administration Biden ne poursuivait pas d'objectif clair dans son aide à l'Ukraine, alors même que de nombreux problèmes domestiques demandent à être résolus.
"Nous voulons tous aider. Mais en même temps, vous savez que nous avons des problèmes non résolus dans notre propre pays, et nous n'avons aucune idée du plan de l'administration. Par exemple, quel est l'objectif final ? L'argent de nos imp?ts est-il utilisé à bon escient ?", a demandé M. Perry, qui est également président du House Freedom Caucus.
Sur Twitter, la députée républicaine Lauren Boebert, l'une des opposantes les plus cyniques de l'administration actuelle, a critiqué la demande adressée par M. Biden au Congrès pour qu'il approuve 13,7 milliards de dollars d'aide supplémentaire à l'Ukraine. "Biden doit comprendre que nous sommes les Etats-Unis, pas un distributeur de billet", a-t-elle tweeté le mois dernier.
Au début du mois, les Etats-Unis ont débloqué une aide supplémentaire de 625 millions de dollars américains pour contribuer à la sécurité de l'Ukraine, portant le total des aides depuis la prise de fonctions de M. Biden à plus de 17,5 milliards de dollars.
Lundi, M. Biden a promis dans un communiqué que les Etats-Unis "resteraient aux c?tés du peuple ukrainien aussi longtemps qu'il le faudrait" et "fourniraient le soutien nécessaire aux forces ukrainiennes pour leur permettre de défendre leur pays et leur liberté".