Dernière mise à jour à 09h11 le 04/08
L'équipe iranienne de négociation partira bient?t pour la capitale autrichienne Vienne afin de participer aux pourparlers sur la levée des sanctions contre l'Iran, a annoncé mercredi à Téhéran le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani.
"Dans le cadre de la politique de levée des cruelles sanctions contre notre pays, l'équipe de négociation de la République islamique d'Iran dirigée par Ali Bagheri Kani, négociateur en chef de l'Iran, partira pour Vienne dans quelques heures", a déclaré M. Kanaani, cité par le site Internet du ministère.
Lors de ce cycle de pourparlers, qui se tiendra avec la coordination de l'Union européenne, les points de vue et idées des différentes parties seront abordés, y compris ceux de l'Iran, a-t-il ajouté.
Le porte-parole a souligné la détermination de l'Iran à conclure un accord stable qui garantisse les droits et intérêts du peuple iranien. Il a en outre formulé l'espoir que les parties opposées feront également les préparatifs nécessaires pour des progrès efficaces, en prenant les décisions qui s'imposent et en cherchant sérieusement à résoudre les questions en suspens.
Le Haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et coordinateur de la Commission mixte du Plan d'action global conjoint (JCPOA), Josep Borrell, a récemment présenté une proposition aux parties en négociation afin de sortir de l'impasse des pourparlers de Vienne.
L'Iran a signé le JCPOA avec les puissances mondiales en juillet 2015, acceptant de réduire son programme nucléaire en échange d'une levée des sanctions imposées contre le pays. Néanmoins, l'ancien président américain Donald Trump a sorti Washington de l'accord en mai 2018 et a réimposé des sanctions unilatérales contre Téhéran, incitant ce dernier à abandonner certains de ses engagements dans le cadre du pacte.
Les négociations entre l'Iran et les parties restantes au JCPOA en vue de relancer l'accord ont débuté en avril 2021 à Vienne, avant d'être suspendues en mars dernier en raison de divergences entre Téhéran et Washington.