Dernière mise à jour à 08h40 le 07/01
La nouvelle souche de COVID baptisée B.1.640, qui est actuellement surveillée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), "ne circule pas encore à grande échelle", et a jusqu'à présent été identifiée dans moins de 1 % des échantillons séquencés en France, ont indiqué jeudi des experts de l'OMS.
Cette souche est également connue sous le nom de "variant IHU", car elle a été identifiée pour la première fois par des universitaires de l'institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection de Marseille, en France.
Un résident discute avec un travailleur de santé dans un point de dépistage à Paris, en France, le 9 novembre 2021. (Xinhua/Gao Jing)
Lors d'un point de presse de l'OMS, Maria van Kerkhove, responsable technique du programme d'urgence sanitaire de l'OMS, a déclaré que le variant B.1.640 avait été détecté pour la première fois en septembre 2021 dans un certain nombre de pays.
Suite à des discussions internes, l'OMS l'a classé "variant à surveiller" en novembre 2021.
Selon la définition de l'OMS, un "variant à surveiller" est une souche de SRAS-CoV-2 présentant des mutations génétiques soup?onnées d'affecter les caractéristiques du virus, et pouvant présenter un risque dans le futur. L'impact phénotypique ou épidémiologique de ces mutations n'est cependant pas encore clair, nécessitant une surveillance renforcée et une évaluation régulière jusqu'à l'obtention de nouvelles preuves.
Mme Van Kerkhove a expliqué que le variant B.1.640 présentait de nombreuses mutations, et que l'OMS l'avait classé "variant à surveiller" afin de sensibiliser le public.
Elle a réitéré que les vaccins anti-COVID actuels fonctionnaient contre tous les variants en circulation, et restaient très efficaces pour prévenir les formes graves et les décès.