Dernière mise à jour à 14h26 le 29/07
La situation sanitaire "continue de s'aggraver" en France, avec une tension hospitalière désormais en hausse, et seulement sept départements en dessous du seuil d'alerte fixé à 50 cas par 100.000 habitants, a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, à l'issue du conseil des ministres.
"Nous comptons désormais plus de 19.000 cas par jour en moyenne, soit 97% de plus qu'il y a une semaine", a-t-il averti.
"Plus encore que les précédentes, la quatrième vague frappe tout le territoire", a-t-il indiqué, citant pour preuve la forte augmentation du taux d'incidence presque partout en France.
"Dans plus de la moitié des régions, il ne fait plus que doubler. Et il n'y a désormais plus que sept départements en dessous du seuil d'alerte fixé à 50 cas pour 100.000 habitants", a-t-il souligné.
Dans des départements comme la Haute-Garonne, les Pyrénées-Orientales, l'Hérault, les Bouches-du-Rh?ne, les Alpes-Maritimes et la Haute-Corse, le taux d'incidence est monté à 722 cas pour 100. 000 habitants.
Cette flambée de l'épidémie a entrainé une augmentation des admissions à l'h?pital et dans les services de réanimation. "Le nombre de patient hospitalisé est repassé au dessus de 7.000, et on compte 250 patients hospitalisés de plus que la semaine dernière", a dit Gabriel Attal.
Le nombre de patient admis en réanimation a aussi augmenté, et "approche du seuil de 1.000, soit 20% de nos capacités totales, avec un nombre de passage qui a augmenté de 80% en une semaine", a-t-il ajouté.
Mais les autorités ne désespèrent pas, malgré cette explosion de l'épidémie. Selon le porte-parole du gouvernement, la France a les moyens de faire dérailler la mécanique du virus, grace au vaccin.
"Avec les gestes barrière, une vaccination massive et rapide, nous pouvons contenir cette quatrième vague à l'h?pital", a déclaré M. Attal, rappelant que l'objectif était désormais d'atteindre 50 millions de primo-vaccinés à la fin ao?t.