Dernière mise à jour à 09h02 le 20/01
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires, dont la Russie ainsi que d'autres pays, devraient poursuivre la réduction de la production de pétrole, de la fin mars 2020 à la fin de l'année, selon un rapport de recherche de la banque d'investissement suisse UBS publié vendredi.
Néanmoins, l'OPEP et ses partenaires disposeraient d'une allocation de production plus élevée au second semestre 2020, a-t-elle indiqué.
La production de brut de l'OPEP tomberait à 29,6 millions de barils par jour en 2020, en baisse par rapport aux 30 millions de barils par jour de l'année précédente, a estimé UBS.
La faiblesse saisonnière de la demande et la forte croissance de l'offre des pays non membres de l'OPEP conduiraient à une offre excédentaire d'environ 600.000 barils par jour au cours du premier semestre de 2020, ce qui ferait chuter le prix du Brent à 60 dollars par baril, a-t-elle prévu.
Toutefois, le marché pétrolier international devrait être presque à l'équilibre ou légèrement sous-approvisionné au second semestre, grace à l'amélioration des fondamentaux, a-t-elle poursuivi.
La demande mondiale augmenterait d'un million de barils par jour en 2020 contre 900.000 en 2019, cette croissance devant être entièrement tirée par les marchés émergents, selon le rapport.
En décembre 2019, l'OPEP et ses partenaires sont convenus de réduire davantage la production de 500.000 barils par jour pour le premier trimestre de 2020, soit une baisse totale d'1,7 million de barils par jour, l'Arabie saoudite s'engageant à une autre réduction volontaire conditionnelle de 400.000 barils par jour pour le trimestre.
Début juillet 2019, l'OPEP et ses pays partenaires ont annoncé la prolongation de la réduction de la production pour neuf mois à partir du second semestre 2019, après l'introduction d'une réduction d'1,2 million de barils par jour depuis janvier 2019.