La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a annoncé lundi que son pays avait lancé un "programme ambitieux" de lutte contre le changement climatique.

Dans une allocution prononcée durant le Sommet d'action pour le climat au siège des Nations Unies à New York, Mme Ardern a déclaré que même si la Nouvelle-Zélande ne représentait que 0,17 % des émissions mondiales totales, ses émissions brutes avaient augmenté d'un peu plus de 23 % et ses émissions nettes de 65 % depuis 1990.

La Première ministre a affirmé que son pays avait lancé un programme ambitieux. "Nous avons présenté au parlement un projet de Loi 'zéro carbone', dont l'objectif est de faire en sorte que la Nouvelle-Zélande contribue à maintenir le réchauffement planétaire sous la barre des 1,5 degré Celsius nécessaire au bien-être de ses voisins du Pacifique", a-t-elle expliqué.

Mme Ardern a ensuite énuméré plusieurs mesures attestant de la détermination de la Nouvelle-Zélande. Celle-ci vise par exemple à planter d'ici 2028 un milliard d'arbres, dont 150 millions sont déjà en terre ; elle a également cessé de délivrer de nouveaux permis de recherche de pétrole et de gaz en mer, et investit à la place dans l'hydrogène vert et les biocarburants, avec pour objectif d'atteindre 100 % d'électricité renouvelable d'ici 2035.

Mme Ardern a souligné que les dirigeants de l'industrie agricole avaient eux aussi pris des engagements visant à réduire les émissions provenant de la production agro-alimentaire.

"Au cours des cinq prochaines années, nous allons collaborer à la mise en place de systèmes que tous les agriculteurs pourront utiliser pour mesurer, gérer et réduire les émissions de leur propre ferme", a-t-elle déclaré, ajoutant que son pays était déterminé à prouver qu'il pouvait devenir "le producteur alimentaire le plus durable au monde".