Dernière mise à jour à 08h19 le 29/05
Les dirigeants des Etats membres de l'Union européenne (UE) ont discuté du processus de sélection du nouveau président de la Commission européenne, sans cependant évoquer le nom d'aucun candidat à ce poste, a déclaré mardi le président du Conseil européen Donald Tusk.
Lors d'une conférence de presse donnée à l'issue du d?ner informel des dirigeants de l'UE, M. Tusk a indiqué à la presse que les dirigeants européens avaient confirmé l'accord conclu en février dernier, selon lequel "le Conseil européen jouerait son r?le dans l'élection du président de la Commission, ce qui signifie, conformément aux traités, qu'il ne pourra y avoir d'automatisme".
"De la même manière, personne ne pourra être exclu d'office. Etre un candidat principal ne constituera pas une disqualification, mais permettra au contraire d'augmenter les chances d'être élu. Le traité est clair : c'est le Conseil européen qui devra proposer, et le Parlement européen qui devra élire", a-t-il déclaré lors de la conférence de presse.
"Par conséquent, le futur président de la Commission devra avoir le soutien à la fois d'une majorité qualifiée au Conseil européen et d'une majorité au Parlement européen", a-t-il souligné.
Le paysage de la politique européenne est en train de changer, les politiciens d'extrême-droite ou nationalistes ayant réalisé une forte progression aux élections législatives européennes. Les partis politiques partisans d'une consolidation de l'UE conservent néanmoins plus des deux tiers des sièges parlementaire.
Les élections de cette année ont enregistré un taux de participation record : près de 51 % des 426 millions d'électeurs du bloc des 28 ont voté entre le 23 et le 26 mai.