Dernière mise à jour à 08h57 le 19/12
Dix-sept personnes ont été placées en garde à vue dans la nuit de lundi 17 à mardi 18 décembre suite à l'incendie d'une barrière de péage à Bandol, occupé depuis plusieurs semaines par des "gilets jaunes", dans le sud-est de la France.
D'après les informations de France Bleu Provence recueillies auprès de l'exploitant Vinci Autoroutes, au moins cinq voies ont été touchées par le feu, particulièrement dans le sens Toulon-Marseille et l'autoroute A50 est totalement fermée ce mardi "pour une durée indéterminée".
Toujours selon France Bleu Provence, des atténuateurs de chocs ont été aussi incendiés ainsi qu'une galerie où se trouvent des cables électriques. "La barrière de péage n'est donc plus éclairée la nuit et des experts vont vérifier si les auvents touchés par l'incendie ne risquent pas de s'écrouler.", a-t-il été indiqué.
Parmi les individus interpellés, certains portaient des gilets jaunes, mais leur profil serait plus proche de "zadistes" (noms donnés aux manifestants d'une zone à défendre, opposés à un aménagement comme récemment celui de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes) et tous seraient connus de la justice. L'enquête a été confiée à sureté départementale est chargée de l'enquête.
Le mouvement de contestation des "gilets jaunes", débuté le 17 novembre dernier, a notamment pris la forme de blocage de rond-points et d'axes routiers dont plusieurs péages mais c'est la première fois qu'une barrière de péage est incendiée.
Selon Vinci Autoroutes, 250 sites ont été impactés par les barrages des "gilets jaunes" depuis le début du mouvement, avec des dégats estimés à plusieurs dizaine de milliers d'euros.