Dernière mise à jour à 11h10 le 15/10
Samedi, le ministère syrien des Affaires étrangères a exigé le retrait immédiat des forces turques des zones dans la province syrienne d'Idlib, a rapporté l'agence de presse officielle SANA.
Le ministère a qualifié "l'incursion" turque dans la province d'Idlib d'"agression flagrante, que le régime turc ne sera pas en mesure de justifier".
La Syrie a fait cette déclaration un jour après que des soldats et des véhicules blindés turcs se sont rendus à Idlib dans le cadre d'une opération visant à faire stopper les combats à Idlib, selon la partie turque.
"Cette agression turque n'est pas liée à une entente entre les pays impliqués dans les pourparlers d'Astana, mais constitue une violation de ces accords", a déclaré le ministère syrien.
De plus, le ministère a indiqué que l'incursion turque a eu lieu en compagnie des membres du Front Al-Nosra lié à Al-Qaida, ce qui témoigne des "relations étroites entre la Turquie et les groupes terroristes".
Le ministère syrien a souligné que les forces turques devraient se retirer sans condition préalable, ajoutant que le gouvernement turc soutient les terroristes en Syrie et ne peut pas être crédible en prétendant combattre le terrorisme".
Mais l'armée turque a indiqué dans une déclaration que ses troupes allaient établir des postes d'observation à l'intérieur d'Idlib, en disant que cela faisait partie d'un accord avec la Russie et l'Iran, lorsque les puissances ont décidé de créer une zone de désescalade à Idlib.
Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie, est en grande partie contr?lée par Hayat Tahrir al-Cham (Organisation de Libération du Levant), un groupe djihadiste dans lequel le Front Nusra lié à al-Qa?da est la force de frappe et désigné comme organisation terroriste.
Idlib est également proche de la zone d'Afreen contr?lée par les Kurdes dans la province d'Alep, une zone que la Turquie tente depuis longtemps de contenir pour mettre fin à l'influence croissante des militants kurdes.