Dernière mise à jour à 08h52 le 13/07
Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la Belgique Didier Reynders déplore mercredi que des armes chimiques soient encore utilisées aujourd'hui, en particulier en Syrie. La Belgique appelle tous les états parties à la Convention sur l'interdiction des armes chimiques à honorer la Déclaration d'Ypres du 21 avril 2015.
"L'utilisation d'armes chimiques est inacceptable et contraire aux normes juridiques et aux standards de la communauté internationale. Tous ceux qui utilisent ces armes, doivent être tenus responsables", a-t-il souligné dans un communiqué publié mercredi à Bruxelles.
Il y a précisément 100 ans aujourd'hui, le 12 juillet 1917, la première attaque à grande échelle à l'ypérite dans l'histoire de l'humanité a eu lieu sur le territoire belge, à Ypres. Cette arme chimique a fait de nombreux morts et marqué d'autres victimes pour la vie.
Aujourd'hui encore des munitions chimiques sont retrouvées sur des champs de bataille de la Première Guerre mondiale. La Belgique continue de détruire des quantités importantes de ces armes et a récemment investi dans l'acquisition d'un nouvel équipement pour poursuivre ses activités de destruction.
L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) célèbre ses 20 ans. La Belgique remercie l'OIAC et soutient ses efforts pour débarrasser le monde des armes chimiques. Didier Reynders réitère son appel aux quatre pays restants (la République populaire démocratique de Corée, l'égypte, le Soudan du Sud et Isra?l) pour qu'ils adhèrent sans délai à la Convention sur l'interdiction des armes chimiques. Il n'y a pas de meilleure fa?on d'honorer la mémoire des victimes qu'une interdiction universelle des armes chimiques.