Dernière mise à jour à 13h32 le 23/05
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L'ancienne présidente sud-coréenne Park Geun-hye a comparu mardi devant une cour de justice de Séoul pour la première fois depuis sa destitution pour faits de corruption.
Park Geun-hye s'est présentée menottée devant la cour du district central de Séoul à l'occasion de l'ouverture de son procès, qui déterminera sa culpabilité sur 18 chefs d'accusation, dont des faits de corruption, d'abus du pouvoir, d'extorsion de fonds et de divulgation de secrets d'Etat.
C'est la première apparition en public de l'ancienne présidente depuis qu'elle a été placée en garde à vue le 31 mars. La cour constitutionnelle avait approuvé la loi de destitution de Park Geun-hye le 10 mars.
La première audience s'est ouverte à 10h00 (heure locale) et a été présidée par trois juges, dont un chargé du procès de Choi Soon-sil, la confidente de Park Geun-hye par qui le scandale est arrivé, également placée en détention.
Les deux amies sont accusées par les procureurs de collusion et d'avoir touché des pots-de-vin d'une valeur d'environ 59,2 milliards de wons (52 millions de dollars) de la part de grands conglomérats sud-coréens, dont Samsung, Lotte et SK.
Choi Soon-sil et le président du groupe Lotte, Shin Dong-bin, ont également comparu devant le tribunal aux c?tés de Park Geun-hye.
Si sa culpabilité dans cette affaire de corruption est reconnue, l'ancienne présidente encourra une peine d'emprisonnement d'au moins 10 ans.
Le vice-président de Samsung Electronics, Lee Jae-yong, qui dirige de fait l'entreprise depuis l'infarctus de son père, président du groupe, a déjà été jugé en février.