Dernière mise à jour à 10h09 le 31/01
(Xinhua/Yin Bogu) |
Des milliers de manifestants se sont rassemblés dimanche devant la Maison Blanche, tandis que d'autres manifestations se poursuivaient dans une trentaine d'aéroports du pays après que le président américain Donald Trump a signé un décret interdisant temporairement l'entrée des réfugiés et des ressortissants de sept pays d'Afrique et du Moyen-Orient sur le sol américain.
Devant la Maison Blanche, dès midi, les jardins de Lafayette Square étaient remplis de manifestants opposés au décret de M. Trump, tandis que d'autres continuaient à affluer, selon des témoins.
Les manifestants brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Interdisez Trump !" ou "Bienvenue aux réfugiés", et scandaient "Non à la haine ! Non à la peur ! Les réfugiés sont les bienvenus ici !".
Des manifestations sont également prévues tout au long de la journée à Philadelphie, Atlanta, Los Angeles, Seattle et Chicago, selon CNN.
A Boston, sur Copley Square, des milliers de gens se sont également réunis pour protester contre l'interdiction faite aux migrants d'entrer sur le sol américain, selon un reportage d'USA Today.
Un peu plus t?t dimanche, Kellyanne Conway, conseillère du président des Etats-Unis, a déclaré que les perturbations subies par les voyages internationaux suite à ce nouveau décret étaient "un petit prix à payer" pour garantir une meilleure sécurité des Etats-Unis.
Dimanche, Chuck Schumer, chef de la minorité démocrate du Congrès, a au contraire affirmé que les Démocrates envisageaient une action en justice pour invalider ce décret.
Samedi soir, un juge fédéral de l'Etat de New York a temporairement interdit l'expulsion d'un certain nombre de personnes, qui avaient été arrêtées suite au décret de M. Trump sur l'immigration et les réfugiés, alors même qu'elles disposaient de visas valides ou de certificats de réfugiés en règle.
Des verdicts similaires ont ensuite été émis dans les Etats de Virginie, du Massachusetts et de Washington, a annoncé le quotidien The Hill.
Selon le décret présidentiel, les réfugiés du monde entier se verront interdire l'entrée des Etats-Unis pendant 120 jours. L'entrée sur le territoire sera également interdite pendant 90 jours aux ressortissants des "pays à risques terroristes" : l'Irak, la Syrie, l'Iran, le Soudan, la Libye, la Somalie et le Yémen.