Dernière mise à jour à 08h46 le 20/01
Une délégation de l'ONU et des membres des comités de réconciliation locaux sont entrés jeudi dans la Vallée de Barada, dans le nord-ouest de la capitale Damas, pour tenter de travailler sur un accord sur l'évacuation des rebelles de la région riche en eau, a déclaré à Xinhua une source militaire.
Un cessez-le-feu a été observé pour permettre à la délégation d'entrer et de quitter la zone, a ajouté la source, sous couvert d'anonymat.
La délégation est entrée dans la Vallée de Barada pour tenter d'atteindre un accord sur l'évacuation des rebelles de cette région et l'entrée de l'armée syrienne, a indiqué la source.
L'accord pourrait également aboutir à une solution pour la source d'Ain Fijeh, car cette source alimente en eau les quelques cinq millions d'habitants de la capitale Damas.
L'eau a en effet été coupée depuis le 22 décembre à cause des combats. Les parties au conflit s'accusent mutuellement pour la crise de l'eau que subit Damas. Le gouvernement accuse le Front Nosra lié à Al-Qa?da d'avoir coupé délibérément l'eau pour s'en servir comme d'une arme pour pousser le gouvernement à satisfaire à ses demandes, alors que les rebelles affirment que ce sont les bombardements des forces du gouvernement qui ont endommagé la source.
La veille, l'armée syrienne a pris d'assaut la banlieue de la ville d'Ain Fijeh, sous couvert d'un tir de roquette, pour tenter de rétablir la distribution de l'eau, a indiqué la presse de l'armée syrienne.
Les activistes de l'opposition ont rapporté que des combats intenses faisaient rage mercredi entre les forces du gouvernement syrien soutenues par le Hezbollah et des groupes rebelles dans la Vallée de Barada, et que des dizaines de frappes aériennes ont été observées dans cette zone.
L'Observatoire syrien pour les droits de l'homme a indiqué que la force aérienne syrienne visait les positions rebelles dans cette zone avec des dizaines de frappes aériennes.