La Suisse s'est déclarée lundi favorable "à la mise en oeuvre du Plan d'action global commun et à une plus grande intégration de l'Iran dans le système financier mondial".

Des hauts représentants du Secrétariat d'Etat suisse aux questions financières internationales (SFI) et de la Banque centrale d'Iran se sont réunis pour la première lundi à Berne, capitale suisse, afin de lancer un dialogue sur des questions financières.

Les deux parties se sont notamment entretenues de l'évolution de l'économie mondiale et des marchés financiers. Elles ont également discuté des réformes en cours des réglementations nationales et internationales.

Par ce dialogue, la Suisse "entend consolider les relations financières avec les autorités iraniennes et améliorer les conditions régissant l'échange de services financiers avec l'Iran", selon le communiqué.

La délégation suisse était conduite par René Weber, responsable de la division Marchés du SFI, et celle de l'Iran par Hamid Tehranfar, vice-gouverneur de la Banque centrale d'Iran.

Le dialogue financier fait partie de la feuille de route convenue le 27 février 2016, à l'occasion de la visite du président suisse Johann N. Schneider-Ammann, à Téhéran, en vue de consolider les relations entre les deux pays.