La Corée du Sud et le Japon ont tenu une réunion à huis clos dimanche à Séoul afin de préparer le dossier délicat de l'esclavage sexuel en temps de guerre, à la veille d'une réunion ministérielle, a annoncé dimanche le ministère sud-coréen des Affaires étrangères.

La 12e session de dialogue au niveau des directeurs généraux s'est tenue dimanche après-midi à Séoul dans le but de discuter du dossier des victimes de l'esclavage sexuel par les Japonais pendant la Seconde Guerre mondiale, appelées "femmes de réconfort".

La délégation sud-coréenne était dirigée par Lee Sang-deok, directeur général du bureau des affaires d'Asie du Nord-Est rattaché au ministère, alors que la partie japonaise était dirigée par Kimihiro Ishikane, directeur général du bureau des affaires asiatiques et océaniques du ministère japonais des Affaires étrangères.

La réunion à huis clos a été organisée afin de préparer leurs positions sur cette affaire, à la veille de la réunion des ministres des Affaires étrangères sur le même sujet.

Le ministre sud-coréen Yun Byung-se et son homologue japonais Fumio Kishida tiendront une rencontre bilatérale lundi à Séoul à partir de 14h00 heure locale. Une conférence de presse conjointe sera également organisée une heure plus tard.

Lors de la première rencontre en tête-à-tête organisée le 2 novembre à Séoul, la présidente sud-coréenne Park Geun-hye et le Premier ministre japonais Shinzo Abe avaient convenu d'accélérer les consultations sur les "femmes de réconfort" afin d'arriver à un accord d'ici la fin d'année.

Après cette rencontre, deux sessions de dialogue au niveau des directeurs généraux ont été organisées, sans aboutir à aucun accord.