Dernière mise à jour à 08h42 le 17/08
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Une série de rapports historiques et de lettres personnelles, publiés dimanche par le Bureau national des archives, ont présenté de nouvelles preuves mettant en évidence les crimes de guerre perpétrés par l'Armée impériale japonaise qui a réduit à l'esclavage sexuel des "femmes de réconfort".
Une lettre écrite le 1er février 1941 par Hideo Tomura, un soldat déployé à Kaifeng, fait part "des conditions de vie dans une station de réconfort gérée par l'armée". D'après cette lettre, des "femmes de réconfort" se dépla?aient avec les troupes.
Un autre document fourni par le Bureau provincial des archives du Jilin relate les conditions de vie et l'état d'esprit d'un jeune soldat japonais qui souhaitait garder sa virginité et qui a abandonné sa dignité dans l'armée en cherchant du plaisir avec des "femmes de réconfort" coréennes dans une station de réconfort militaire.
Selon un rapport datant du 19 février 1938 et écrit par Shigeru Oki, commandant de la Brigade de la police militaire japonaise dans le centre de la Chine, les forces japonaises possédaient des "femmes de réconfort" selon une certaine proportion : 25.000 soldats japonais étaient déployés à Nanjing alors 141 femmes de réconfort les accompagnaient, soit une "femme de réconfort" pour 178 soldats.