Dernière mise à jour à 08h28 le 18/12
Jeudi, l'Italie a salué l'accord en vue d'un gouvernement d'unité nationale conclu par les délégations des deux factions libyennes établies à Tripoli et à Tobrouk, qui a été signé dans la ville marocaine de Skhirat.
"L'Italie est prête à apporter sa contribution à la Libye, de même que d'autres pays, notamment des états membres de l'Union européenne (UE),'' a déclaré le ministre italien des Affaires étrangères Paolo Gentiloni lors de la cérémonie de signature, à Skhirat.
"Aujourd'hui, nous franchissons une première étape, décisive. L'avenir de la Libye est entre vos mains, nous comptons sur vous,'' a affirmé M. Gentiloni devant les dirigeants libyens, qui avaient signé un accord préliminaire, lors de la conférence de Rome sur la Libye, dimanche dernier.
L'accord ''n'était pas un simple morceau de papier.'' C'était un ''engagement solennel visant à aider le peuple libyen,'' a ajouté M. Gentiloni.
à la conférence de Rome, des représentants de la communauté internationale avaient approuvé un accord soutenu par l'ONU visant à rapprocher les factions libyennes rivales en vue de la formation d'un gouvernement d'unité en mesure de prévenir la progression de l'état islamique (EI).
La conférence sur la Libye s'est tenue à l'issue d'un forum de trois jours, les ''Dialogues méditerranéens,'' dans le cadre duquel des responsables des domaines de la politique, de l'économie, de la sécurité, de la culture et des médias se sont rencontrés dans la capitale italienne pour débattre des crises régionales.
Plus t?t dans la semaine, le chef du gouvernement italien Matteo Renzi avait souligné que la Libye occupe une place prépondérante dans la politique étrangère de son pays.
M. Renzi a indiqué que pour l'Italie, la Libye ''est la clé de vo?te de la politique en Méditerranée,'' et a ajouté que "l'Italie sera fortement engagée en Libye."