Dernière mise à jour à 08h59 le 18/08
Les forces sud-coréennes et américaines ont entamé lundi leurs manoeuvres militaires annuelles conjointes, baptisées Ulchi Freedom Guardian.
Quelque 50.000 soldats c?té sud-coréen et 30.000 c?té américain doivent participer à ces exercices qui, selon Séoul, sont de nature défensive avec pour but la défense de son territoire.
Une initiative qui n'a pas plu à la République populaire démocratique de Corée (RPDC), qui a menacé samedi dernier de déclencher une "riposte militaire forte" contre ce qu'elle a qualifié de répétitions pour une invasion du nord de la péninsule. Exigeant l'annulation de ces manoeuvres, elle a placé ses forces en état d'alerte jusqu'au 28 ao?t, date de la fin de l'exercice conjoint.
La Commission d'armistice militaire du Commandement des Nations Unies avait informé samedi la RPDC de la tenue de ces manoeuvres via haut-parleur dans le village frontalier de Panmunjom.
Devant durer 12 jours, ces manoeuvres se déroulent dans un regain de tension après que deux soldats sud-coréens ont été blessés par des mines. Selon Séoul, elles avaient été placées par les forces de la RPDC sur une route fréquentée par les garde-frontières sud-coréens.
L'amiral Choi Yun-hee, chef d'état-major des armées sud-coréennes, a ordonné samedi à ses hommes de réagir vigoureusement à toute provocation de la RPDC lors des manoeuvres.