Dernière mise à jour à 09h59 le 16/08
Au moins 83 policiers ont été blessés et 47 citoyens ont été arrêtés suite à des manifestations anti-gouvernementales vendredi en Equateur, a indiqué la police.
Huit policiers ont subi des blessures considérables et deux autres sont dans un état critique, a confié à la cha?ne de télévision d'Etat Gama TV, le commandant général de la police, Patricio Pazmino.
"Le niveau de violence lors de ces manifestations était incroyable", a-t-il ajouté.
Des agents de police ont été blessés lors de confrontations avec des manifestants dans plusieurs villes équatoriennes, notamment dans la capitale Quito, où se sont rassemblés des groupes sociaux, des syndicats, et des habitants insatisfaits de leur gouvernement.
Des violences provoquées par les manifestants ont éclaté jeudi soir dans le centre historique de Quito, où se situe le bureau du président, a indiqué le ministère de l'Intérieur.
Armés de batons et de pierres, les manifestants ont jeté leurs armes sur les forces de police qui avaient formé un barrage de sécurité. Les personnes arrêtées ont attaqué les policiers et endommagé des biens publics, utilisant des explosifs, toujours selon le ministère.
La police continuera ses opérations dans la capitale jusqu'à dimanche, tant que les manifestations se poursuivent, a confirmé le vice-ministre de l'Intérieur Diego Fuentes.
Le président Rafael Correa a condamné vendredi les violences, les qualifiant d'"actes criminels". Il a promis d'appliquer la loi et a refusé d'entamer le dialogue avec ces manifestants.
"Nous n'entamerons jamais de dialogue avec des personnes violentes. Il n'y a rien à discuter avec ceux qui ont causé tant de dommages à ce pays", a déclaré le président.