Le représentant iranien de haut rang Alaeddin Boroujerdi a indiqué mercredi à Damas que l'option militaire ne mènerait pas à une solution politique en Syrie, mettant en garde contre toute répercussion négative sur la sécurité intérieure des pays soutenant les rebelles syriens.
S'exprimant lors d'une conférence de presse dans la capitale syrienne de Damas, Boroujerdi, le président de la Commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du parlement iranien, a réitéré le soutien de son pays au gouvernement syrien et à son peuple "face au terrorisme."
"Nous rappelons la position iranienne de soutien de la Syrie dans sa guerre contre le terrorisme," a-t-il indiqué, ajoutant que c'était le peuple syrien qui devait déterminer le destin du pays, à l'abri de toute hégémonie étrangère.
Par ailleurs, le représentant iranien de haut rang a expliqué que la situation du gouvernement syrien "(était) bien meilleure qu'avant", ajoutant que l'armée syrienne était "forte, avec beaucoup de potentiel."
Il s'en est pris aux négociations occidentales concernant le départ du président syrien Bachar el-Assad, précisant que de telles négociations ne pouvaient être imposées au peuple syrien, lequel décidera de son destin par des élections libres.
Boroujerdi, qui est arrivé à Damas un jour plus t?t, a rencontré el-Assad mercredi, ce dernier ayant souligné pendant la réunion que la coopération entre les pays régionaux était cruciale pour faire face à l'extrémisme et au terrorisme qui sévissent dans la région.
L'Iran est per?u comme un ferme soutien de l'administration syrienne.