Les autorités militaires du Pakistan ont déclaré que les forces de sécurité ont tué jeudi 33 activistes, dont 10 Ouzbeks, dans des échanges de tirs et des opérations de recherche dans la région tribale du Waziristan du Nord.
Les affrontements ont commencé au lendemain d'un attentat-suicide à une caserne-poste de contr?le des forces de sécurité qui a fait au moins cinq morts et 30 blessés parmi les soldats.
Les forces de sécurité ont riposté et abattu 23 activistes, ont déclaré jeudi des responsables militaires. "Des terroristes ont essayé de tendre une embuscade à un convoi des forces de sécurité qui rentrait du poste de Khajori dans la région", ont précisé les responsables.
Le convoi était sorti pour aller secourir 28 soldats blessés et récupérer deux soldats morts qui avaient été pris pour cible par un kamikaze mercredi alors qu'ils priaient dans une mosquée à l'endroit même où était installé leur poste. Des agents de sécurité ont également été blessés dans les échanges de tirs.
Les responsables ont ajouté que les forces de sécurité ont répondu vaillamment en encerclant les terroristes qui tentaient de prendre la fuite et en leur infligeant de lourdes pertes. "Les échanges de tirs ont continué pendant un certain temps et se sont soldés par la mort de 23 activistes".
Les responsables militaires ont indiqué qu'après avoir re?u des renseignements confirmés selon lesquels des terroristes étaient en train de piéger des véhicules à l'aide d'explosifs dans l'un de leurs repaires à proximité de Mir Ali, dans la région du Waziristan du Nord, les forces de sécurité ont lancé une opération de recherche et tué dix autres terroristes.
Les responsables militaires ont fait savoir que trois engins explosifs avaient par ailleurs été disposés pour cibler un autre convoi des forces de sécurité et un poste militaire dans la région du Waziristan du Nord mercredi, blessant deux soldats.
Un groupe peu connu dénommé "Ansar-ul-Mujahideen" a revendiqué ces attentats. Le porte-parole du groupe, Abou Basir, a déclaré que ces attaques avaient été perpétrées pour venger l'assassinat du chef taliban Hakimullah Mehsud, tué dans une attaque de drone américain le 1er novembre.