Le domicile d'un officier au centre-ville de Brazzaville, capitale du Congo, a été attaqué lundi matin par l'armée.
Aucune déclaration officielle n'est disponible jusqu'à présent ni sur cet incident ni sur le sort de l'officier, le colonel Marcel Ntsourou, ancien secrétaire général adjoint des services secrets congolais.
Plusieurs coups de feux et des explosions ont été entendus vers 11h00 aux environs du domicile du colonel Marcel Ntsourou, ce qui a provoqué une panique parmi la population. Des habitations, bureaux, commerces et écoles ont été évacués.
La situation s'est normalisée vers midi, La circulation a repris et les populations ont commencé petit à petit à vaquer à leurs occupations.
Selon des témoins, bien avant cette intervention, le domicile du colonel Ntsourou avait été entouré t?t lundi matin par l'armée et tous les accès menant à son quartier avaient été bouclés.
Cet incident est intervenu au lendemain d'une violente altercation dimanche à Brazzaville, qui a opposé les forces de la police nationale à des individus armés en civil, jugés dangereux et supposés proches du colonel Ntsourou.
Une patrouille de police a essuyé des coups de feu de la part de ces individus qui étaient à bord d'un véhicule, a annoncé dimanche soir le porte-parole de la police nationale, le colonel Jules Moukala Tsoumou, sur la télévision nationale congolaise.
Selon lui, l'affrontement n'a pas fait de victime tandis que les assaillants ont pris la fuite. Une enquête a été ouverte.
En ao?t dernier, le colonel Marcel Ntsourou a été condamné à 5 ans de travaux forcés avec sursis, pour complicité de meurtre, dans l'affaire des explosions du camp militaire des blindés à Mpila survenue le 4 mars 2012 à Brazzaville, qui a fait près 300 morts et causé d' importants dégats matériels.