Les dirigeants des pays de l'Union européenne (UE) sont réunis jeudi à Bruxelles pour un sommet de deux jours, peu exposé cette fois-ci aux pressions des marchés sur l'endettement, et davantage concentrée en conséquence sur les moyens de renforcer la croissance.
Depuis plus de trois ans, la crise de la dette dominait l' ordre du jour européen. Avec le reflux de ces turbulences cependant, les dirigeants européens sont désormais en mesure de faire face aux répercussions sociales de la crise, caractérisées par les taux de ch?mage record de la zone euro et par une récession économique.
Alors que l'Allemagne insiste sur la discipline budgétaire, la France et d'autres pays souhaitent davantage de flexibilité dans les objectifs de réduction des déficits, de sorte que le sommet de ce printemps devrait être marqué par des discussions sur les politiques budgétaires et sur les initiatives de croissance. Le projet de budget appelle du reste à un mix adapté de mesures de dépenses et de recettes.
? Nous discuterons des conditions générales concernant les budgets, la croissance et l'emploi. Une priorité sera donnée à la lutte contre le ch?mage des jeunes ?, a déclaré à son arrivée la chancelière allemande Angela Merkel.
? L'Europe tourne désormais son attention sur la croissance, qui est le problème n°1 en Europe car le manque de croissance génère du ch?mage et en particulier du ch?mage des jeunes ?, a déclaré le Premier ministre grec Antonis Samaras à son arrivée.