Dernière mise à jour à 09h18 le 25/03
La 46e session du Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies (CDH) s'est cl?turée ce mercredi. Au cours de cette conférence étalée sur quatre semaines, le monde a pu observer une nouvelle fois la politique du deux poids, deux mesures des Etats-Unis et de certains autres pays occidentaux.
Ceux qui aiment se considérer comme des modèles des droits de l'Homme ne sont pas parvenus à expliquer leurs propres faiblesses. Pendant qu'ils tentaient vainement de faire valoir leur supériorité en matière de respect des droits de l'Homme, la position et les réussites de la Chine dans ce domaine ont obtenu le soutien et la reconnaissance de nombreux pays en voie de développement.
Au cours de cette session, les représentants de 116 pays et organisations internationales ont évalué la situation des droits de l'Homme aux Etats-Unis et formulé 347 recommandations pour renforcer leur respect, couvrant des questions telles que la répression des minorités, les privations en matière de moyens de subsistance et de soins ou encore la violence armée.
Des représentants ont souligné que les Etats-Unis, en quête de "nationalisme vaccinal", ont accumulé bien plus de vaccins que nécessaires pour que leur population lutte contre la pandémie et ont refusé de les partager avec d'autres pays, y compris leurs alliés.
En outre, les Etats-Unis ont mené de nombreuses interventions militaires qui ont fait énormément de victimes civiles. Le pays a aussi imposé des sanctions coercitives et unilatérales à des pays en voie de développement, contrevenant au droit international et entra?nant de graves crises humanitaires et relatives aux droits de l'Homme.
Pendant la session du CDH, une longue liste de pays a appelé les Etats-Unis, l'Australie, le Canada et l'Union européenne à régler les problèmes liés au racisme, à la discrimination, à la violence policière et aux crimes haineux ciblant des minorités ethniques.
Un représentant américain a admis que certains de ses concitoyens, notamment dans les communautés noires, avaient perdu confiance dans le système judiciaire du pays en raison de l'irresponsabilité de quelques officiers de police.
Paradoxalement, certains pays occidentaux, en particulier les Etats-Unis, ont minimisé voire totalement ignoré leurs propres violations des droits de l'Homme pour lancer des attaques infondées contre la Chine sur des questions relatives au Xinjiang et à Hong Kong, sous couvert de défendre la démocratie et les droits de l'Homme. Un exemple aussi flagrant de politique du deux poids, deux mesures est ahurissant et scandaleux.
La Chine a répondu à ces accusations injustifiées avec suffisamment de faits et de raison.
S'exprimant lors d'une réunion de haut niveau organisée pour cette session, le conseiller d'Etat et ministre des Affaires étrangères de Chine, Wang Yi, a affirmé que les questions liées au Xinjiang relevaient principalement de la lutte contre le terrorisme violent et le séparatisme, ajoutant qu'il n'y avait jamais eu de soi-disant "génocide", "travail forcé" ou "répression religieuse" dans la région.
La législation chinoise sur la sécurité nationale pour Hong Kong a comblé les lacunes juridiques qui subsistaient depuis longtemps dans cette région administrative spéciale, a fait remarquer M. Wang. Près de trois millions de Hongkongais ont exprimé leur soutien à cette loi sur la sécurité nationale lors de campagnes de signatures.
La diffamation à l'encontre de la Chine orchestrée par certains pays occidentaux arrive à son terme. L'époque où ils parvenaient à s'ingérer dans les affaires intérieures de la Chine à l'aide de faits inventés et de mensonges généralisés est révolue.
Le 12 mars, Cuba a publié une déclaration conjointe au nom de 64 pays, saluant la philosophie axée sur le peuple poursuivie par le gouvernement chinois et les réussites qui ont été obtenues dans la cause des droits de l'Homme en Chine, et rappelant que le Xinjiang est une partie indissociable de la Chine.
Le 5 mars, la Biélorussie a prononcé un discours commun au nom de 71 pays lors de la 46e session du CDH, l'occasion de souligner que les affaires de Hong Kong sont les affaires intérieures de la Chine et qu'aucune force étrangère ne doit s'ingérer dans leur gestion.
La manipulation orchestrée par certains pays occidentaux ne peut pas représenter l'ensemble de la communauté internationale.
Celle-ci porte un jugement équitable sur qui viole les droits de l'Homme et qui les protège. Les droits de l'Homme ne se limitent pas à quelques pays et les réussites de la Chine en la matière doivent être reconnues.
Il est temps que ces pays appliquent les objectifs et principes de la Charte de l'ONU, respectent la voie de développement des droits de l'Homme choisie par chacun, cessent de diffamer les autres pays et prennent au sérieux leurs propres problèmes.