Dernière mise à jour à 13h14 le 06/05
Certains politiciens américains se servent de l'épidémie de COVID-19 pour monter leur show politique. Ils ont commencé par la politisation de l'épidémie et la stigmatisation sans cesse, avant de tenter de réclamer le dédommagement. Les farces politiques du "leader mondial" auto-proclamé ont surpris largement le peuple du monde et les gens clairvoyants. Certains médias américains ont indiqué qu'aujourd'hui, la communauté internationale devait travailler main dans la main pour lutter contre l'épidémie et sauver la vie par la coopération. Les gens qui détournent l'attention du monde ont-ils encore la conscience ? La justice ne tolère pas le sabotage de la coopération!
Les états-Unis ont indiqué publiquement "qu'ils appréciaient les efforts et la transparence dont la Chine a fait preuve" et que "les données partagées par la Chine contribueraient à la lutte contre l'épidémie aux états-Unis". On se souvient encore de ces propos, alors que les Américains ont soudainement fait volte-face. Si certains politiciens américains pensent pouvoir échapper ainsi à leurs responsabilités, ils vivent dans l'illusion comme l'empereur avec ses habits neufs. Les principes de meilleures pratiques de dénomination du virus élaborées par les organisations internationales comme l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) interdisent clairement la discrimination par le nom de pays ou de lieu, tandis que certains politiciens américains ont agi à l'encontre de ces principes pour appeler le nouveau coronavirus "le virus chinois" et "le virus de Wuhan". Quand la communauté internationale salue en général la Chine qui a fait d'importants sacrifices pour apporter une grande contribution au monde, certains politiciens américains prennent plaisir à former les clans et se livrent au chantage.
Cela constitue un défi flagrant de la justice internationale. Les dispositions sur l'immunité de juridiction dans le droit international stipulent clairement que les actions et les biens d'un état ne sont pas assujettis à la juridiction législative, judiciaire et exécutive d'un autre état, d'autant plus que la flambée de l'épidémie est une urgence de santé publique de portée internationale et fait partie de "la force majeure" définie par la loi. La Chine a été la première à informer le monde de l'épidémie, mais il faut faire appel à la science pour déterminer l'origine du virus. Les faits ont prouvé qu'il n'y avait aucun lien de causalité entre la prévention et le contr?le de l'épidémie en Chine et la flambée de l'épidémie aux états-Unis. Même Chimène Keitner, ancienne conseillère juridique du Département d'état des états-Unis, s'y est opposée. Elle a dit : "Pour n'importe quel professionnel en immunité de juridiction des états étrangers qui a déjà travaillé dans ce domaine, il suffit de regarder le titre de ces litiges pour comprendre immédiatement que les tribunaux américains n'ont pas de compétences juridictionnelles à ce sujet." Comme les poursuites sans fondement sont vouées à l'échec, certains députés américains ont songé à élaborer un acte exceptionnel de la Loi sur l'immunité souveraine des états étrangers. Lea Brilmayer, professeur en droit international du département de droit de l'Univesité Yale a appelé ce show "les derniers efforts en réponse à la conjoncture politique". Chimène Keitner les a appelés directement "un cauchemar".
La Chine a été la première à informer le monde de l'épidémie, mais cela ne signifie pas que le nouveau coronavirus provient de la Chine. L'origine du virus est une question scientifique sérieuse, qui ne peut qu'être confiée aux scientifiques et aux experts médicaux. Comment peut-on laisser certains politiciens américains donner libre cours à leur imagination pour arriver à la conclusion? Pour atteindre leur objectif politique, ils ont imaginé comme ils veulent le temps de l'existence de l'épidémie en Chine à partir de leur raisonnement fou. Ce genre de spéculation sert à atteindre les objectifs politiques et n'est pas fondé sur les faits. Même les experts américains en maladies infectieuses faisant autorité l'ont rejeté catégoriquement en les qualifiant de "contradictoires à la réalité". Or, la communauté internationale reconna?t toute que la Chine a lutté contre l'épidémie et a toujours publié les informations sur l'épidémie de fa?on ouverte, transparente, responsable et en temps opportun. L'OMS a salué la Chine en déclarant que "la vitesse et l'envergure des actions chinoises sont sans précédent." La mobilisation générale de l'ensemble de la population chinoise a forgé une défense régionale solide, tandis que par les man?uvres politiques, certains Américains au mépris des faits, ont manipulé les statistiques. Ils ont franchi la ligne rouge morale et affichent un mépris total pour l'humanité.
Selon la presse américaine, le Conseil de sécurité nationale a rédigé les éléments de langage pour inciter les dirigeants américains à rejeter la faute sur la Chine. Le Comité sénatorial républicain national a rédigé un "manuel de mensonge" de 57 pages pour apprendre étape par étape aux candidats à calomnier la Chine en ce qui concerne l'épidémie. Tom Ginsburg, professeur en droit international de l'Université de Chicago a dévoilé le secret : les litiges visant la Chine servent à "masquer les erreurs du gouvernement américain", de manière à appuyer politiquement le parti républicain dans l'élection présidentielle en novembre.
Par fouler aux pieds la souveraineté d'un autre pays par l'hégémonie, les états-Unis ont complètement piétiné la justice internationale et les principes moraux et de justice reconnue par la communauté internationale! David Stewart, professeur de droit de l'Université de Georgetown est très inquiété : "Tous ceux qui poursuivent la Chine en justice doivent réfléchir à cette question ‘attendons, serons-nous poursuivis aussi?'." Les gens ne peuvent que poser une question : la grippe espagnole qui a commencé aux états-Unis a causé une catastrophe humaine d'ampleur, alors comment réclamer le dédommagement? Le sida est apparu premièrement aux états-Unis. Qui sera tenu responsable pour indemniser 75 millions de patients atteints du sida et 35 millions de décès à cause des maladies liées au sida dans le monde? En 2008, la crise financière internationale a commencé au Wall Street, alors quand les états-Unis vont-ils offrir le dédommagement des pertes économiques à hauteur de milliers de milliards de dollars dont le monde a souffert?
Les gens ont le droit de poser les questions. S'agissant de "la pneumonie liée aux cigarettes électroniques" aux états-Unis en ao?t 2019, pourquoi les images de tomographie par ordinateur du poumon ressemblent-elles tellement aux celles du poumon infecté par le Covid-19? Que s'est-il passé exactement à la base militaire Fort Detrick aux états-Unis? Des gens qui n'avaient pas d'historique de voyage en Chine sont morts du COVID-19 le 6 février. Quand exactement le premier cas de COVID-19 est-il apparu aux états-Unis? Les états-Unis se vantent toujours de sa liberté d'expression, alors pourquoi est-ce que les scientifiques ayant publié les résultats de recherche sur le nouveau coronavirus ont été muselés? Quand les scientifiques européens et chinois ont publié plusieurs résultats de séquen?age génétique du nouveau coronavirus, pourquoi les états-Unis, première puissance dans le domaine de la recherche biologique et génétique, n'osent-ils pas publier les résultats? Ces politiciens américains doivent répondre à ces interrogations au lieu de faire la sourde oreille.
Directeur général de l'OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus a alerté ceux qui se servent de l'épidémie pour chercher des gains politiques car ils jouent avec le feu. "Si vous ne voulez plus de sacs mortuaires, alors abstenez-vous de politiser (le virus)." Nous conseillons aux certains politiciens américains d'écouter les conseils du monde civilisé. Si cette farce de demande de dédommagement persiste, les états-Unis derrière cette cause injuste vont perdre le soutien et finir par se faire humilier.
(Par Zhong Sheng, Zhong Sheng est un pseudonyme souvent utilisé par le Quotidien du Peuple pour exprimer son point de vue sur la politique étrangère)