Dernière mise à jour à 10h22 le 09/03
La 43e session du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies se tient à l'heure actuelle à Genève en Suisse. Durant cette session, la Chine a organisé plusieurs événements pour renforcer la compréhension de la communauté internationale sur le développement des droits de l'homme en Chine. Les participants ont fait l'éloge des accomplissements de la Chine en matière de promotion des droits de l'homme.
Le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres, a lancé une nouvelle initiative d'action sur les droits de l'homme dans son discours d'ouverture. Cette initiative exhorte de différents pays à promouvoir le développement équilibré de différents aspects des droits de l'homme par prendre des actions pragmatiques immédiatement.
M. Guterres a indiqué que cette nouvelle initiative d'action des Nations Unies porterait sur 7 domaines principaux. Le premier consiste à promouvoir les droits de l'homme par les objectifs de développement durable fixés par les Nations Unies. Il a dit que l'éradication de la pauvreté, l'éducation et les soins médicaux pour tous étaient non seulement des objectifs importants du Programme de développement durable à l'horizon 2030 des Nations Unies, mais aussi un pilier indispensable dont dépendent les progrès dans les droits de l'homme. Chaque pays doit associer étroitement les principes et les mécanismes des droits de l'homme avec les objectifs de développement durable.
Au moment critique où plusieurs pays luttent contre l'épidémie de COVID-19, Michelle Bachelet, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme a exprimé son respect aux personnels médicaux qui combattent l'épidémie dans le monde et a appelé à faire preuve de vigilance et à s'opposer à toute discrimination.
Chen Xu, représentant permanent de la Chine auprès des Nations Unies et d'autres organisations internationales à Genève, a prononcé un discours lors de la réunion de haut niveau. Le chemin pour arriver au sommet de la promotion des droits de l'homme ne se limite pas à un seul. Il faut permettre à chaque pays de choisir le chemin le plus adapté aux réalités locales et ce, conformément à la volonté du peuple. Imposer un seul chemin, ce n'est ni démocratique, ni scientifique. C'est seulement dans le respect des buts et des principes de la Charte des Nations Unies, et du régime social et du chemin de promotion des droits de l'homme choisi par d'autres pays, et par le dialogue, la coopération, l'opposition à toute politisation des dossiers des droits de l'homme et le rejet des doubles critères, que nous pouvons garantir le développement sain, stable et pérenne des droits de l'homme.
Le Représentant spécial pour les droits de l'homme du Ministère chinois des Affaires étrangères Liu Hua a appelé la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme à écouter plus les préoccupations des pays en développement, à investir plus sur les droits économiques, sociaux et culturels et le droit au développement, auxquels s'intéressent les pays en développement, et à fournir l'aide au renforcement des capacités et l'assistance technique sous réserve du respect de la volonté du pays concerné.
Durant la session, la Société chinoise pour les études des droits de l'homme (CSHRS) et la mission permanente de la République populaire de Chine auprès des Nations Unies à Genève ont organisé conjointement une exposition de photo intitulée “Ville natale – la vie multiethnique du peuple à Xinjiang”. Après visiter l'exposition, Kham-Inh KITCHADETH, représentant permanent de la mission permanente de la République démocratique populaire lao auprès des Nations Unies, de l'Organisation mondiale du commerce et d'autres organisations internationales à Genève a dit au journaliste qu'il était déjà allé à Xinjiang pour voir personnellement le développement local économique et social rapide, et la bonne entente entre de différents groupes ethniques. Cette exposition aidera les gens à mieux conna?tre la situation réelle à Xinjiang.
La mission permanente de la République populaire de Chine et la mission permanente de la République du Cameroun auprès des Nations Unies à Genève, et la CSHRS ont organisé conjointement un séminaire international intitulé “La lutte anti-terroriste, la déradicalisation et la protection des droits de l'homme”. Les participants sont d'avis qu'il faut résumer l'expérience tirée de la lutte anti-terroriste et de la déradicalisation pour trouver un moyen efficace de renforcement de la coopération internationale.
Awoumou, Chargé d'Affaires de la mission permanente de la République du Cameroun auprès des Nations Unies, de l'Organisation mondiale du commerce et d'autres organisations internationales à. Genève, a indiqué que le terrorisme, l'extrémisme et le sécessionnisme constituaient une menace grave à la sécurité de chaque pays. La communauté internationale doit renforcer la coopération et couper le financement des terroristes conformément aux exigences des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Certains participants ont critiqué les doubles critères adoptés par certains pays et médias occidentaux concernant la lutte anti-terroriste et la déradicalisation. Predrag MARKOVI?, directeur de l'Institut d'histoire contemporaine de Serbie et vice-président du Parti socialiste de Serbie a fait savoir que les pays devraient renforcer les échanges d'expériences et la coopération internationale, rejeter les doubles critères afin de lutter contre le terrorisme et l'extrémisme ensemble.
Lors du séminaire sur les droits des enfants migrants organisé conjointement par la mission permanente de la République populaire de Chine et la mission permanente de la République bolivarienne du Venezuela auprès des Nations Unies à Genève, des experts participant ont condamné la violation grave des droits des enfants migrants aux états-Unis. Ils ont indiqué que la communauté internationale devait accorder une plus grande attention à l'état des droits de l'homme des enfants migrants aux frontières entre les états-Unis et le Mexique, et notamment à la situation des enfants migrants détenus dans les centres de détention, de manière à exhorter les états-Unis à améliorer le mécanisme de protection des droits des enfants et à abolir des politiques portant atteinte aux droits des enfants.
Par Liu Lingling et Zhang Penghui, journalistes du Quotidien du Peuple