Dernière mise à jour à 09h47 le 20/11
Le constructeur automobile Renault va supprimer 2.500 postes dans l'ingénierie et les fonctions tertiaires de l'entreprise en France, via des départs volontaires, selon le premier syndicat du groupe, la Confédération fran?aise de l'encadrement - Confédération générale des cadres (CFE-CGC), ce jeudi.
Un accord a été signé entre la direction de Renault et les deux principaux syndicats, la CFE-CGC et la Confédération Générale du Travail - Force Ouvrière (FO) . "Cet accord évite aux salariés des licenciements via un PSE (plan de sauvegarde de l'emploi) que la situation de Renault aurait pu justifier", ont indiqué les deux syndicats qui représentent plus de 50% des organisations syndicales du Groupe.
Avec l'autre principal syndicat de Renault, FO, la CFE-CGC s'est félicité de l'absence de départs contraints, soient licenciements directs : "1.900 feront finalement l'objet d'un plan de départs volontaires, les 600 restants s'étant faits par départs naturels cette année".
L'accord s'inscrit dans le cadre du plan d'économies de plus de 2 milliards d'euros annoncé en mai dernier par la direction. Il prévoit la suppression d'environ 15.000 postes dans le monde, dont 4.600 en France, sur une durée totale de trois ans.