Dernière mise à jour à 09h21 le 09/09
Bien que les tensions entre les Etats-Unis et la Chine dans le secteur technologique continuent de cro?tre, "Wall Street et la Chine se rapprochent", indique le magazine hebdomadaire britannique The Economist.
BlackRock, une société américaine de gestion d'actifs mondiaux, Vanguard, un conseiller en investissement enregistré aux Etats-Unis, et JPMorgan Chase, une banque d'investissement et une société de services financiers de premier plan, ont continuellement développé leurs activités en Chine, selon un article publié par le magazine.
"Pourtant, une partie de l'économie mondiale est caractérisée par l'engagement des superpuissances, et non par leur éloignement : la haute finance", écrit-il. "Le go?t de Wall Street pour la Chine reflète un pari à long terme que le centre de gravité de la finance se déplacera vers l'est."
D'après The Economist, Washington a cherché à "se servir de la prééminence des Etats-Unis comme une arme, en poussant les entreprises chinoises à retirer leurs actions de la bourse de New York".
Une grande vague de sociétés se tournent vers Hong Kong pour une introduction en bourse (IPO), et il y a aussi "la ruée surprenante des entreprises de Wall Street et d'autres investisseurs étrangers" vers la Chine continentale, selon l'hebdomadaire.
Notant que la capacité de la Chine à attirer les entreprises de Wall Street pendant la guerre commerciale reflète "le poids de ses marchés de capitaux", l'article suggère que la Chine "crée sa propre infrastructure financière et de paiement mondiale, et rende le yuan plus librement convertible" pour devenir une superpuissance financière.