Dernière mise à jour à 10h03 le 13/03
Des mécaniciens embarqués dispensent une formation centralisée. (Photo / Site officiel de la China Railway Corporation) |
?Depuis que le train commence à accélérer, puis à décélérer et s'arrêter, le conducteur n'a simplement qu'à appuyer sur un bouton, et ?a suffit?. Le 3 mars après-midi, à l'occasion des Deux sessions, Zhao Hongwei, membre du Comité national de la CCPPC et ingénieur en chef à l'Académie des sciences ferroviaires de Chine, a déclaré sur le ?Canal des représentants? qu'afin de servir les Jeux olympiques d'hiver de 2020, un ?train intelligent Beijing-Zhangjiakou? de type EMU sera développé et qu'il sera équipé d'une fonction de conduite automatique.
Zhao Hongwei a ajouté qu'en plus de la technologie de pilotage automatique, le ?train intelligent Beijing-Zhangjiakou? EMU fera également des efforts en termes de nouvelles technologies et de nouveaux matériaux économes en énergie et respectueux de l'environnement. Actuellement, l'équipe de recherche et développement est en train de développer, sur la base du train à grande vitesse ?Fuxing?, qui roule à 350 km/h, une série de plateformes EMU roulant à 250 km/h et 160 km/h pour répondre aux exigences d'environnements d'exploitation, de conditions géologiques et de niveaux de vitesse différents.
C'est en 2017 que l'EMU ? Fuxing ? a été officiellement lancé, faisant de la Chine le pays exploitant le train à grande vitesse commercial le plus rapide au monde. La Chine a des droits de propriété complètement indépendants pour cet EMU, et les équipes de recherche et développement ont soumis au moins 4 000 demandes de brevets sur des technologies connexes.
Un train à grande vitesse circule sur le pont de Bailutian du train de la voie à grande vitesse Hefei-Fuzhou à Shangrao, dans la province du Jiangxi (est de la Chine). (Photo / Site officiel de la China Railway Corporation)
Par Peng Min, journaliste au Quotidien du Peuple