Dernière mise à jour à 11h30 le 03/11
Exposition en 2013 des deux têtes d'animaux en bronze pillées du vieux palais d'été par les forces alliées anglo-fran?aises pendant la deuxième guerre de l'opium en 1860 au Musée national de Chine. [Photo / VCG] |
Le service chinois de la protection des reliques culturelles vient d'établir un nouveau règlement interdisant la vente aux enchères des vestiges culturels dérobés, de contrebande ou pillés à travers tout le pays. Une décision publiée par l'Administration d'état du patrimoine culturel.
D'autres objets sont également bannis de ces ventes notamment ceux qui ont été légalement confisqués par les autorités, détenus ou stockés par les secteurs gouvernementaux, appartenant aux magasins de reliques d'état, entreprises d'état, l'armée et les musées privés. Le règlement stipule également que l'Administration conserve la priorité d'achat et le droit de fixer le prix des artefacts qui font en sorte d'être mis en vente aux enchères légale.
Ces dernières années, de nombreuses reliques culturelles chinoises ont été vendues à plusieurs reprises aux enchères, ce qui a à la fois bouleversé le gouvernement et le peuple chinois. En 2009, deux sculptures en bronze représentant les têtes de lapin et de rat ont été mises aux enchères à Paris. Ces trésors ont été pillés à l'époque où le vieux palais d'été de l'empereur Qianlong (1736-1795) fut br?lé par les forces alliées anglo-fran?aises pendant la deuxième guerre d'opium en 1860.
Bien que le nouveau règlement ait été chaleureusement accueilli sur les médias sociaux chinois, des internautes ont également exprimé leur inquiétude, soulignant que cette mesure n'avait aucune autorité sur les marchés d'outre-mer, où la plupart des butins illicites se retrouvent.