Dernière mise à jour à 08h58 le 18/11
Wang Chang, représentant adjoint de la Mission permanente de la Chine auprès des Nations Unies à Vienne, a déclaré jeudi à Vienne que faire pression sur l'Iran ne contribuerait pas à résoudre la question nucléaire et n'aurait même que des effets contraires.
L'envoyé chinois a fait ces remarques après que la réunion du conseil d'administration de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a adopté une résolution visant à censurer Téhéran, expliquant que, lors de la réunion du conseil des gouverneurs de l'AIEA qui a eu lieu plus t?t dans la journée, la Chine avait voté contre la résolution proposée par le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne et les Etats-Unis visant à critiquer l'Iran sur les questions de garanties nucléaires.
Notant que la Chine s'opposait à ce que les pays concernés fassent pression sur l'Iran avec ladite résolution, M. Wang a ajouté que les questions de garanties en suspens de l'Iran "sont essentiellement des problèmes bilatéraux entre le secrétariat de l'AIEA et l'Iran, et elles doivent être résolues par le dialogue et la consultation entre les deux parties".
Il a encore indiqué que la Chine était fermement opposée à ce que les pays concernés fassent pression pour que la résolution crée une confrontation et politise l'AIEA, en particulier lorsque l'Iran renforce sa coopération avec l'agence.
Pour sa part, a dit M. Wang, la Chine exhorte les parties concernées à prendre des mesures concrètes pour aider l'AIEA à renforcer la coopération avec l'Iran et à aplanir les divergences par le dialogue.
L'envoyé chinois a également indiqué que les négociations sur la relance de l'accord sur le nucléaire iranien, officiellement connu sous le nom de Plan d'action global conjoint (JCPOA), étaient actuellement à un stade critique.