Dernière mise à jour à 09h17 le 27/09
Les questions liées au Xinjiang, à Hong Kong et au Tibet sont des affaires intérieures de la Chine, et il ne devrait pas y avoir de politisation des droits de l'homme et de "deux poids, deux mesures", ni d'ingérence dans les affaires intérieures de la Chine sous prétexte des droits de l'homme, a souligné lundi un groupe de pays lors de la 51e session en cours du Conseil des droits de l'homme de l'ONU.
Une déclaration conjointe présentée par le Pakistan au nom de 68 Etats a souligné que le respect de la souveraineté, de l'indépendance et de l'intégrité territoriale des Etats et la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats souverains représentaient les normes fondamentales régissant les relations internationales.
Selon la même source, toutes les parties doivent respecter les buts et principes de la Charte des Nations unies, adhérer aux principes d'universalité, d'impartialité, d'objectivité et de non-sélectivité, et respecter le droit du peuple de chaque Etat à choisir de manière indépendante la voie du développement en fonction de leurs situations nationales.
Selon la déclaration, tous les droits de l'homme devaient être traités avec la même importance, en accordant une importance suffisante aux droits économiques, sociaux et culturels et au droit au développement en particulier.
"Aujourd'hui, les êtres humains sont confrontés à de multiples défis, dont la pandémie de COVID-19. La communauté internationale doit défendre le multilatéralisme, renforcer la solidarité et la coordination, et répondre conjointement aux défis mondiaux, faire progresser la paix et le développement dans le monde, et promouvoir et protéger les droits de l'homme", a ajouté la déclaration.