Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian, a réfuté lundi les remarques du secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, sur la visite en Chine de la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Michelle Bachelet.

M. Blinken a publié une déclaration le 28 mai, notant que les Etats-Unis étaient préoccupés par les conditions imposées par la Chine à la visite de Mme Bachelet en Chine et les efforts chinois visant à restreindre et manipuler la visite.

M. Zhao a déclaré lors d'un point de presse quotidien qu'à l'invitation du gouvernement chinois, Mme Bachelet avait effectué une visite en Chine du 23 au 28 mai.

"La Chine estime que cette visite a renforcé la compréhension et la coopération, et a clarifié la désinformation. Après des réunions et des entretiens, des conversations et des visites sur le terrain à Guangzhou et au Xinjiang, la Haute-Commissaire a eu une compréhension et une reconnaissance plus profondes sur la voie de la Chine pour le développement des droits de l'homme et a eu une expérience directe de la réalité du Xinjiang en matière de sécurité et stabilité sociales, de développement sain et durable et de bien-être de la population", a-t-il ajouté.

Notant que tous les mensonges et les rumeurs liés au Xinjiang se sont effondrés devant les faits et la vérité, M. Zhao a annoncé que la partie américaine avait cette fois fabriqué de nouveaux mensonges selon lesquels la Chine avait restreint et manipulé la visite.

"En fait, toutes les activités et tous les arrangements de la Haute-Commissaire Mme Bachelet durant son séjour en Chine ont été décidés conformément à sa volonté et sur la base d'une consultation complète", a-t-il indiqué, ajoutant que Mme Bachelet a également déclaré lors de la conférence de presse qu'elle avait eu des réunions non supervisées et étendues au cours de sa visite.

"Où sont les restrictions et les manipulations ? Ne cherchez pas plus loin que les Etats-Unis pour trouver ceux qui tentent de manipuler cette visite", a poursuivi le porte-parole.

D'après lui, ce sont toujours les Etats-Unis qui étaient au début les plus virulents à l'égard de la visite de Mme Bachelet en Chine, avaient imposé diverses conditions à la visite convenue et avaient finalement attaqué et calomnié la visite après qu'elle avait eu lieu.

"Cela prouve une fois de plus que les Etats-Unis ne se soucient pas de la situation des droits de l'homme. Ce qu'ils veulent vraiment, c'est d'utiliser les droits de l'homme comme prétexte pour dénigrer constamment la Chine et la rabaisser", a affirmé M. Zhao, ajoutant que cette hypocrisie et cette manoeuvre politique des Etats-Unis avaient été vues par le monde entier depuis longtemps.

En revanche, la situation des droits de l'homme aux Etats-Unis est comme "les nouveaux vêtements de l'empereur", a noté le porte-parole.

La Chine demande au Bureau du Haut-Commissaire aux droits de l'homme de mener des enquêtes et de soumettre des rapports sur les problèmes des droits de l'homme des Etats-Unis, a-t-il ajouté.