Dernière mise à jour à 09h15 le 30/08
La Chine s'oppose à la politisation des efforts visant à découvrir les origines du nouveau coronavirus, a indiqué le consulat général de Chine à New York dans une tribune parue jeudi dans le quotidien The Boston Herald.
"Certains politiciens et médias américains n'arrêtent jamais leur campagne de stigmatisation et de politisation", mais la recherche des origines est une question scientifique sérieuse, selon son porte-parole.
Les services de renseignement américains ne sont pas qualifiés pour établir des conclusions scientifiques sur les origines du virus et leur rapport sur le sujet ne fera qu'"interférer et saper les efforts mondiaux de recherche des origines et de coopération en matière de réponse aux pandémies", a-t-il ajouté.
Le rapport conjoint sur la recherche des origines établi en début d'année par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et des scientifiques chinois fait autorité et "peut résister à l'épreuve de la science et de l'histoire", selon le porte-parole, ajoutant qu'il "doit être respecté et appliqué".
"Les futures études mondiales sur les origines du virus ne doivent et ne peuvent être menées que sur cette base", a-t-il poursuivi en exprimant la position de la Chine qui soutient et souhaite continuer à participer aux efforts scientifiques visant à découvrir les origines du virus.
Alors que la pandémie continue de faire rage, la priorité reste de renforcer la solidarité et la coopération. Le consulat général de Chine à New York continuera de promouvoir la coopération anti-pandémique entre la Chine et son district consulaire, a assuré le porte-parole.
En réponse à la xénophobie croissante à l'encontre des Asiatiques aux Etats-Unis pendant la pandémie, le consulat estime que les préoccupations des Américains d'origine asiatique ne devaient pas être ignorées.
La discrimination, l'intimidation, voire la haine et les attaques contre les minorités raciales ont été intensifiées par la diffusion de remarques stigmatisantes par des responsables politiques américains pour "blamer aveuglément la Chine et fuir ses propres responsabilités", a conclu le porte-parole.