Dernière mise à jour à 09h25 le 28/05
La Chine a exhorté jeudi les Etats-Unis à travailler immédiatement avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur le tra?age des origines de la COVID-19 de manière scientifique comme l'a fait la Chine.
Puisque les Etats-Unis ont demandé à plusieurs reprises à la Chine de participer à une enquête internationale complète, transparente et fondée sur des preuves, les Etats-Unis devraient également répondre pleinement aux préoccupations de la communauté internationale, a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian, lors d'une conférence de presse.
Il a fait ces remarques en réponse à une question liée à l'appel du président américain Joe Biden en faveur d'une enquête américaine sur les origines de la COVID-19. Mercredi, M. Biden a donné 90 jours aux services de renseignement américains pour dire si le virus provenait d'une source animale ou d'un accident de laboratoire, appelant la Chine à coopérer avec les enquêtes internationales.
Selon M. Zhao, un rapport de recherche de l'étude conjointe OMS - Chine avait présenté des conclusions formelles et scientifiques faisant autorité, qui soulignaient qu'il était "extrêmement improbable" que le virus résulte d'une fuite d'un laboratoire chinois.
L'équipe d'experts internationaux a fait des commentaires positifs sur l'attitude ouverte et transparente de la Chine à de nombreuses reprises, a-t-il ajouté.
Cependant, certaines personnes aux Etats-Unis ont appelé à plusieurs reprises à une nouvelle enquête sur la Chine, ignorant les faits et la science, ainsi que les questions entourant leur propre tra?abilité et leur échec tragique dans la lutte contre la COVID-19, a indiqué M. Zhao.
Cela montre pleinement que la partie américaine ne se soucie pas du tout des faits ou de la vérité, et n'est pas intéressée par une recherche scientifique sérieuse des origines, a-t-il ajouté.
"Au contraire, ils tentent d'utiliser l'épidémie pour stigmatiser et se lancer dans la manipulation politique, et pour en rejeter la responsabilité sur les autres", a noté le porte-parole.