L'organe législatif de la région autonome du Tibet, dans le sud-ouest de la Chine, a exprimé sa forte indignation et sa ferme opposition à l'adoption d'un projet de loi américain sur le Tibet.

La prétendue "Loi 2020 sur la politique et le soutien au Tibet" interfère de manière flagrante dans les affaires intérieures de la Chine et viole gravement les principes fondamentaux des lois internationales et les normes fondamentales régissant les relations internationales, a déclaré mercredi le Comité permanent de l'Assemblée populaire de la région autonome du Tibet dans un communiqué.

Le projet de loi des Etats-Unis déforme malicieusement le développement social du Tibet, lance des accusations sans fondement, dénigre les politiques ethniques et religieuses de la Chine et interfère dans la procédure normale de réincarnation des Bouddhas vivants sous le prétexte des droits de l'homme et de la religion, selon le communiqué.

"Le véritable objectif de ce projet de loi est de saper la prospérité et la stabilité du Tibet", indique-t-il.

Selon le communiqué, les Tibétains sont les ma?tres de la société. Les députés tibétains et ceux des autres groupes ethniques minoritaires représentent 92,18% des plus de 35.900 députés de l'Assemblée populaire de la région à tous les niveaux.

Aujourd'hui, le Tibet conna?t un développement économique et social rapide et ses habitants vivent et travaillent en paix et dans la satisfaction. La population dans la région est passée de 1,23 million en 1959 à 3,44 millions en 2018, les Tibétains représentant plus de 90% de la population totale de la région. Le revenu disponible par habitant des résidents urbains et ruraux au Tibet a augmenté respectivement de 10,7% et de 13,1% en 2019.

Le Tibet compte 1.787 sites pour la pratique du bouddhisme tibétain et plus de 46.000 moines et nonnes résidents. Les activités religieuses traditionnelles se déroulent normalement. Le gouvernement chinois a également promulgué des règlements pour respecter et protéger la réincarnation du Bouddha vivant, le système de succession unique du bouddhisme tibétain, d'après le communiqué.