Dernière mise à jour à 09h11 le 23/09
La Chine rejette résolument les "accusations sans fondement" à son encontre et s'oppose au "virus politique", a déclaré mardi le représentant permanent de la Chine auprès des Nations Unies, Zhang Jun, à la suite des critiques du président américain Donald Trump sur la gestion chinoise du COVID-19 à l'Assemblée générale de l'ONU.
Dans son message préenregistré, M. Trump a déclaré : "Nous devons demander des comptes à la nation qui a déclenché ce fléau dans le monde : la Chine".
Présentant de son c?té le message préenregistré du président chinois Xi Jinping qui allait être diffusé, M. Zhang a affirmé que "la Chine rejette résolument les accusations sans fondement portée contre la Chine" et s'oppose au "virus politique".
Le monde, a-t-il souligné, est confronté aux graves défis du COVID-19. Il y a aussi les problèmes de l'unilatéralisme, du protectionnisme et des pratiques d'intimidation. "Le monde est en ce moment à la croisée des chemins. Le monde a besoin de plus de solidarité et de coopération, pas de confrontation. Nous devons renforcer la confiance mutuelle, pas la propagation du virus politique".
Quoi qu'en disent les autres, la Chine soutiendra fermement le multilatéralisme et soutiendra les Nations Unies pour qu'elles jouent leur r?le central dans les affaires internationales, a également noté M. Zhang.
Dans le même temps, alors que Donald Trump a tenté de rejeter sur la Chine la responsabilité de sa propre gestion de la pandémie, son pays a franchi un nouveau seuil dans le nombre de décès dus au virus. Selon les données compilées par l'Université Johns Hopkins, le nombre des décès dus au COVID-19 aux Etats-Unis a en effet dépassé 200.000 mardi, tandis que le nombre d'infections a atteint plus de 6,8 millions. Ces deux chiffres représentent environ un cinquième des totaux mondiaux, alors que la population américaine équivaut à seulement moins de 5% de la population mondiale.
"Cela ne devait pas arriver. Des dizaines de milliers de décès auraient pu être évités", a pour sa part tweeté Tom Frieden, ancien directeur du Centre de contr?le et de prévention des maladies (CDC) des Etats-Unis.