La Chine a confirmé mercredi que quatre journalistes de trois médias chinois avaient fait l'objet d'une descente menée par des agents de renseignement australiens en juin, exhortant l'Australie à cesser de harceler et de réprimer le personnel chinois sous quelque prétexte que ce soit.

"Selon les informations des agences de presse concernées, à la fin du mois de juin, l'agence australienne de renseignement de sécurité a effectué une perquisition contre quatre journalistes de l'agence de presse Xinhua, du China Media Group et du China News Service travaillant en Australie, les a interrogés et a saisi leurs ordinateurs, téléphones portables et même des tablettes pour enfants et d'autres jouets électroniques, prétendant qu'ils auraient violé la loi australienne contre l'ingérence étrangère, a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Zhao Lijian lors d'un point de presse.

Le gouvernement australien n'a pas encore rendu tous les objets saisis appartenant aux journalistes chinois, a-t-il ajouté.

M. Zhao a souligné que les médias chinois en Australie respectaient toujours strictement les lois et règlements locaux, travaillaient de manière objective et équitable et avaient énormément contribué à promouvoir la compréhension mutuelle et les échanges amicaux entre les deux peuples.

L'action du gouvernement australien a gravement perturbé les activités normales de reportage des médias chinois dans le pays, violé de manière flagrante les droits et les intérêts légitimes des journalistes chinois et gravement mis en péril la santé physique et mentale des journalistes concernés et de leurs familles, a déclaré M. Zhao.

Le porte-parole a ajouté que ces actions ont complètement mis à nu l'hypocrisie de la "liberté de la presse" et des prétendus "respect et protection des droits de l'homme" autoproclamés par certains Australiens.

La Chine a déposé des représentations solennelles auprès de l'Australie à plusieurs reprises sur cette question, a affirmé le porte-parole, appelant la partie australienne à cesser immédiatement son action barbare et déraisonnable, à garantir la sécurité et les droits légitimes des citoyens chinois, et à s'abstenir de faire tout ce qui perturberait les échanges culturels et la coopération entre les deux pays.