Dernière mise à jour à 08h47 le 24/06
La ratification d'un projet de loi par les Etats-Unis portant sur la région autonome ou?goure du Xinjiang en Chine constitue une ingérence dans les affaires intérieures chinoises, a déclaré vendredi un expert afghan lors d'un entretien avec Xinhua.
Aucun pays n'a le droit de s'ingérer dans les affaires intérieures d'un autre, selon l'auteur de multiples ouvrages Shamsul Haq Arianfar.
"Si les Etats-Unis soutiennent les droits des minorités en Chine, alors ils devraient d'abord s'occuper des droits des minorités sur leur propre territoire", a affirmé M. Arianfar, qui est également un ancien responsable du gouvernement afghan.
Le récent homicide d'un Afro-américain par un policier blanc aux Etats-Unis, qui a déclenché des manifestations massives dans le pays ainsi que dans de nombreuses autres villes du monde, pourrait constituer une preuve de l'existence de la discrimination raciale aux Etats-Unis, a-t-il souligné.
"C'est une violation du droit international de s'ingérer dans les affaires intérieures d'un autre pays et les Etats-Unis ne sauraient en être exempts", a dit M. Arianfar.
Tout pays, quel que soit sa taille, a le droit d'introduire des réformes sur son territoire pour préserver sa souveraineté, de choisir la voie de son développement et de prendre des décisions pour garantir ses intérêts nationaux, a estimé cet expert.
Le Xinjiang, à l'instar d'autres régions de Chine, s'est développé et n'a pas signalé d'incidents terroristes ces dernières années en raison des mesures essentielles prises par le gouvernement central chinois, a rappelé M. Arianfar, qui s'est rendu en Chine ces dernières années et a visité certaines villes chinoises.
Il a pu y constater que les habitants de la Chine y mènent une vie paisible et prospère.
Le ministère chinois des affaires étrangères a déclaré jeudi que la prétendue "Loi 2020 sur les droits de l'Homme des Ou?gours" diffamait délibérément la situation des droits de l'homme au Xinjiang, attaquait de fa?on malveillante la politique du gouvernement chinois en matière de gouvernance du Xinjiang, violait de manière flagrante le droit international et les normes fondamentales guidant les relations internationales et représentait une grave ingérence dans les affaires intérieures de la Chine.